Les collaborations artistiques
Argyro Chioti
Metteuse en scène
bio
Metteur en scène et comédienne grecque, elle a créé sa compagnie VASISTAS en 2005 à Marseille. Depuis, la compagnie s’est basée à Athènes mais continue à tracer ce double parcours entre les deux villes. Sa démarche artistique s’inscrit dans une logique de recherche continue autour d’une forme d’acte scénique dans un dialogue constant avec notre présent. Elle travaille beaucoup sur la choralité et la musicalité et orchestre en détail des chorégraphies musicales dont le sujet principal est souvent l’homme et son existence dans un cadre social specific.
Elle a un Master 2 professionnel « Dramaturgie et écritures scéniques » – filière mise en scène à l’Université de Provence (2004-2006). Elle a fait son école supérieure d’art dramatique à Athènes (‘Organisation théâtrale Morfes’, au théâtre Embros 1996-2000). La compagnie VASISTAS a obtenu pour “Spectacle” la distinction d’honneur des jeunes créateurs par l’Association des Critiques de théâtre et de musique Grecs. Argyro Chioti a obtenu en 2013 le prix “Eleftheria Sapountzi” pour son travail artistique.
Julie Denisse
Comédienne
bio
Avant de se destiner au théâtre, elle tourne de nombreuses années avec le Cirque Bidon. Elle se forme à l’Ecole de la rue blanche, puis au conservatoire national supérieur d’art dramatique de paris dont elle sort en 1998. Elle travaille au théâtre avec: François Wastiaux (Paparazzi), Michel Didym (Le langue à langue des chiens de roche), Jacques Bonnafé (Comme des malades), Julie Bérès (Poudre), Victor Gauthier-Martin (Ambulance, la cuisine, ailleurs tout près), Gildas Milin (Anthropozoo), Julie Brochen (Hanjo, Oncle Vania, Penthésilée), Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma (Feux, Adam et Eve), patrice Chéreau (Elektra), Julien Fisera (Belgrade), Claire Lasne-Darcueil (Désir de théâtre, Les trois Sœurs de Tchekhov ). Elle est aussi engagée comme danseuse par Caroline Marcadé (Terres d’ailes, La nuit de l’enfant cailloux). Elle a enregistré de nombreuses dramatiques et lectures pour France-culture, avec : Claude Guerre, Xavier Carrère, André Welter, Marguerite Gateau, Juliette Heymann… Elle a mis en scène deux spectacles de Jeanne Mordoj : Adieu poupée et La poème. Elle a été regard extérieur du spectacle Le Kabuki derrière la porte de Gaël Baron en 2015, Le Nouveau Monde de Gilles Cailleau en 2017. Elle joue actuellement dans le spectacle Scènes de violences conjugales de Gérard Watkins.
Sylvain Darrifourcq
Percussionniste, improvisateur et compositeur
bio
Percussionniste, improvisateur et compositeur, Sylvain Darrifourcq (né en 1979) fait son apprentissage en tant que percussioniste classique. ll opte tardivement pour la batterie, découvre le rock le jazz et les musiques improvisées. Figure reconnue de cette génération d’improvisateurs curieuse des frontières, il est un musicien très demandé. Il a collaboré avec de nombreuses personnalités françaises européennes et américaines telles Joëlle Léandre, Tony Malaby, Michel Portal, Louis Sclavis, Marc Ducret, Andrea Parkins, Aksoh S, Kit Downes… En 2009, il obtient une « Victoire du Jazz » avec le Emile Parisien Quartet, dont il a été le batteur pendant plus de 10 ans. Au fil des rencontres humaines et musicales, son attirance vers les formes actuelles de la création se précise et le pousse à créer son propre festival en compagnie de la chanteuse / contrebassiste Elise Dabrowski : le DA festival. Passionné par les questions de temporalité, d’espace et de rupture en musique, il crée aujourd’hui un langage très personnel, construit autour des notions de « poly-vitesse » et de « physiqualité ». Ses recherches l’amènent à collaborer avec des chorégraphes / danseurs, vidéastes et scénographes. Outre ses propres projets MILESDAVISQUINTET!, IN LOVE WITH et TENDIMITE, il travaille de façon étroite avec le compositeur Guillaume Hermen dont il crée régulièrement les oeuvres (LE PANTIN, DANS L’ENTRE avec l’orchestre philarmonique de Radio France, dirigé par Pierre André Valade).
Christophe Loiseau
Photographe
bio
Christophe Loiseau alterne depuis vingt cinq ans des projets photographiques commandés par des institutions, des théâtres, des collectivités et un travail de vidéaste. En 2000, il réalise ses premières « histoires-portraits ». Il a depuis multiplié les expériences dans des champs sociaux très divers. En 2017, il commence une nouvelle série à la prison de haute sécuri- té de Arles. Cette série d’images sera exposée au Rencontres de la photographie d’Arles, puis dans de nombreux pays. Il collabore régulièrement avec des compagnies de théâtre, ce qui lui a permis de rencontrer de nombreux artistes qui ont influencé sa pratique du portrait, thème récurrent dans son travail.
Né à Charleville-Mézières, France. Vit à Lille et travaille en France et en Europe.
Robin Fincker
Saxophoniste & clarinettiste
bio
Saxophoniste et clarinettiste né en France, Robin Fincker a vécu plus de 10 ans à Londres et partage désormais son temps entre les scènes Britannique et Française. Il a étudié la clarinette au conservatoire de Montpellier puis le Jazz à la Guildhall School of Music (Londres) et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM).
Instigateur de projet insatiable et sideman demandé, son parcours est à lʼimage de son goût pour les expériences nouvelles ainsi que son désir de puiser librement dans un univers musical aux styles décloisonnés où le jazz côtoie les musiques improvisées, la musique électroacoustique et les musiques actuelles.
Benoît Vreux
Dramaturge
bio
Benoit Vreux dirige le Centre des Arts scéniques, structure d’insertion professionnelle des comédiens formés dans les écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles et le Centre International de Formation en Arts du Spectacle (CIFAS), structure de post-formation active dans le domaine des arts vivants. Il est également professeur de dramaturgie à l’école de régie de la Fabrique de Théâtre (Frameries). Benoit Vreux donne régulièrement des conférences et publie des articles sur la pratique artistique, les conditions sociales de l’artiste et les politiques culturelles. Il est rédacteur en chef de la revue numérique Klaxon, spécialisée dans l’art vivant dans l’espace public.
Tibo Gebert
Marionnettiste
bio
Tibo Gebert est metteur en scène et marionnettiste. Il s’est formé à l’Ecole de Théâtre “Ernst Busch” de Berlin et à l`Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette à Charleville-Mézières en France. Dans son travail solo, Tibo Gebert a développé un langage esthétique très particulier. La parole s’efface pour laisser place à des images énigmatiques très épurées. Il a cultivé une sobriété de la narration et s’applique à un minimalisme, une épure d’une gestuelle très précise. Parallèlement au travail solo, il collabore avec d’autres metteurs en scène. De 2001 à 2007, il étais aux cotés du marionnettiste américain Roman Paska sur plusieurs de ses productions. Depuis 2015, il est comme marionnettiste et interprète dans le spectacle The Ventriloquists Convention de la metteur en scène française Gisèle Vienne. Dans un espace confiné entre la vie et la mort, Tibo Gebert invente avec une grande sensibilité et une profonde empathie son propre univers. Pour l’artiste, qui travaille a l’instinct, la marionnette implique une autre temporalité de vie dans l’espace théâtral. Cette lenteur volontaire permet au spectateur de laisser errer son imaginaire. A travers des images associatives, il développe un théâtre ténu et poétique. Tibo Gebert a reçu le Prix de l’ Institut International de la Marionnette 2015 de la “Création / Expérimenation”. Ce Prix récompense un jeune artiste ou une compagnie qui a renouvelé les langages, les pratiques et les formes esthétiques des arts de la marionnette.
Manon Worms
Dramaturge
bio
Née en 1989, Manon Worms est metteuse en scène, dramaturge et chercheuse en Etudes théâtrales. Formée à l’Ecole Normale Supérieure (Paris), puis à l’université Paris X-Nanterre au sein du Master professionnel « Mise en scène et dramaturgie », elle met en scène « Si bleue, si bleue la mer » de Nis-Momme Stockmann en 2015 (104, Théâtre du Duende, Festival Chantiers Croisés), « PEDRO (Cœurs fugitifs) » à partir de textes de Pedro Lemebel, entre 2016 et 2019 (création en cours). Elle co-fonde le collectif d’artistes trandisciplinaires KRASNA en 2016, dans lequel elle mène des collaborations avec des artistes visuels. Manon Worms travaille également en tant que dramaturge auprès de plusieurs metteur.ses en scène : Caroline Guiela Nguyen et la compagnie des Hommes Approximatifs (« Elle brûle », 2013, « Saigon », 2017), Elise Vigneron et le Théâtre de l’Entr’ouvert (« L’Enfant », 2018), Adrien Popineau et la compagnie des Messagers (« Jeu de l’amour et du hasard », 2015), Adèle Gascuel (« Ici, Agneau n°X », 2019), Clio Meyer, Licelotte Nin, Anissa Daaou… Assistante à la mise en scène de Stéphane Braunschweig (« Rien de Moi », 2014), elle est intervenante artistique à la Colline – Théâtre National entre 2013 et 2017 dans le cadre du programme Education&Proximité.;Parallèlement, Manon Worms mène des activités d’enseignement et de recherche : doctorante en Etudes théâtrales à l’Université de Lyon 2, elle prépare une thèse autour de la figure de la victime et les nouveaux partages émotionnels sur les scènes contemporaines d’Europe. Elle enseigne depuis 2016 la dramaturgie et l’esthétique théâtrale à l’Université de Lyon 2 et à l’ENSATT (Lyon, section acteurs), où elle est aussi membre d’une équipe de recherche-création.
Emilie Lesbros
Chanteuse
bio
Emilie Lesbros est une artiste, chanteuse, poète, multi instrumentiste. Elle a parcouru les scènes les plus variées, allant du rock au punk, de la musique électronique, en passant par le jazz, et la musique contemporaine, le groove, le théâtre…et la danse…En 2015 elle se produit sous le nom de Miss Elie, présentée par la presse new-yorkaise comme “une des chanteuses et compositrices les plus creatives de sa génération, Miss Elie est capable d’allier les opposes avec genie: du groove au punk, de la soul au jazz en tirant vers la musique contemporaine”. En mars 2015 la sortie de son disque “Miss Elie Sorbsel sings Emilie Lesbros”. En aout 2013 elle est invitée a composer et écrire par le saxophoniste américain Darius Jones, le disque sort en 2015 sur le label new-yorkais AUM Fidelity; Darius Jones Quartet Featuring Emilie Lesbros “Le Bébé De Brigitte” Lost In Translation. Elle fait parti du collectif EMIR au côté de Barre Phillips, ils travaillent ensemble sur l’opéra improvise contemporain La Vie Est Songe, pour lequel elle joue le rôle de Rosaura. Collaborations : Barre Phillips, David Allen, Darius Jones, Ches Smith, Electric Pop Art Ensemble, matt Mitchel, Gerald Cleaver, Craig Taborn, Willie Murphy, Boots Riley, Andrew Cyrille, Braindance, …
Aurélie Morin
Marionnettiste
bio
Aurélie Morin se forme à la danse dès le plus jeune âge. Elle est diplômée du conservatoire de Caen. (Danse classique, danse contemporaine et chant en horaires aménagés). Admise à l’école PARTS (Performing Arts and Research Studios-Bruxelles-Direction Anne Teresa de Keersmaeker) en 1996, elle y fait la rencontre de Fernand Shirren, maître de rythme de générations de chorégraphes, pour qui elle reprend la pièce fétiche Rythme pour bouche qui sera présenté à l’Opéra de la Monnaie. Elle poursuit ensuite sa formation au CND (centre national de la danse-Paris) auprès de Will Swanson, Marion Ballester et à Paris auprès de Elsa Wolliaston et Mazaki Iwana. Le désir de créer des objets, de leur donner vie, de manipuler la matière la mène aux arts visuels. Admise à l’ESNAM (École Nationale supérieure des arts de la marionnette Charleville-Mézières), elle s’initie au théâtre d’ombres auprès de Fabrizio Montecchi et de Jean Pierre Lescot. Le Théâtre d’ombres devient dès lors un art de vivre où s’assemblent, la matière et la lumière en mouvement, le rituel, le corps, les sens et les perceptions, le simple et l’universel.
Aurélie Morin fonde ainsi Le Théâtre de Nuit en 2004 où se créent des pièces d’ombres et de figures pour tous publics et des projets de Transmission dont les expériences sont restituées sous forme d’installations, de petites formes ou de performances.